jeudi 22 mars 2018

et pourquoi pas l'Angleterre ?

Ca faisait un petit moment que je n'étais pas allée au Royaume désuni, brexit oblige... Alors vous pensez, une opportunité de passer trois jours presque aux frais de sa Majesté la Reine dans la deuxième ville d'Angleterre, je ne l'ai pas laissée passer.

Pour une fois, ce n'est pas moi qui organise, je me suis laissée conduire.

Manchester, belle moyenâgeuse
Ancienne ville industrielle et industrieuse durant longtemps dans le domaine du textile, désormais sous règne chinois, Manchester a conservé une belle dynamique à l'image de son emblème : l'abeille, utile et travailleuse.
Mais du travail, il n'y en a pas que dans le commerce ou l'industrie. Les anciennes bibliothèques prestigieuses, universitaires ou privées, sont encore là pour en témoigner. Restaurées et entretenues, elles servent d'écrins pour les volumes anciens, nombreux et uniques. Portico Library, John Ryland ou  Central Library, elles offrent toutes une atmosphère étrange, studieuse et d'agrément en même temps.













 
Les monuments ou bâtiments publics anglais sont toujours une curiosité : imposants, colorés, chaleureux. Une multitude de qualificatifs nous viennent à l'esprit sans que l'on parvienne à choisir. Alors on admire, le nez en l'air. Et puis savez-vous, comme la plupart des musées en Angleterre, l'entrée y est gratuite. A chaque fois, je me fais la même réflexion : pourquoi on n'y arrive pas, à la gratuité de la culture, ici ?

Manchester se rénove, elle détruit et rebâtit, différemment, plus moderne, plus vitré, plus ouvert. L'idéal étant d'aller vers 16h30 au "Cloud 23", Bertham Tower vertigineuse, pour y attendre tranquillement devant quelque chose de chaud et d'infusé le coucher de soleil inexplicable après une journée si grise et nuageuse. On y voit les grands chantiers d'autres tours et au loin les champs qui seront les faubourgs de demain.

    


Pourtant, on peut encore se balader tranquillement le long du Canal Basin, calme le jour mais sûrement beaucoup plus bruyant la nuit (boîtes de nuit et bars oblige), havre de paix et de quiétude loin des trafics en tout genre. On a l'impression d'être dans un village, à la campagne.

Les églises ne sont pas froides mais accueillantes, on peut s'assoir et souffler un peu avant de repartir dans la tourmente. On a même eu droit à la répétition générale du concert du soir : le Requiem de Mozart. Bon, c'était pas Covent Garden ni John Elliott Gardiner mais c'était bien agréable quand même. J'ai un faible pour les amateurs.

Côté shopping, on a fait des magasins remplis de cartes, les Anglais adorant s'offrir ces menues attentions à n'importe quelle occasion : anniversaire mais aussi Pâques, ou n'importe quoi d'autre pourvu qu'on puisse en rire ou s'en émouvoir. Des papeteries pleines de choses inutiles mais indispensables ; des boutiques de fringues de style anglais, c'est à dire sans style puisque l'english paradox, c'est de pouvoir s'habiller comme on veut et n'importe comment, en restant excentrique et voyant jusqu'au bout. Des pâtisseries dégoulinantes, dont un rainbow cake que je goûterai un jour où j'aurai faim et un red velvet tout compte fait de chocolat et pas de framboises. Je conseille fortement de boire plutôt du thé que du café car franchement c'est pas l'Italie.
 Et la météo, me direz-vous ? Bah, c'était pas non plus le sud, et comme dirait Tom en relevant le col de son "raincoat" : Oh no ! It's raining ! Avant de partir bravement dehors... Vaut mieux être prévoyant, quoi.
Mais c'est pas fini ! On a eu la neige et les rafales de vent...
Suite au prochain numéro.

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