Certains courent 42 kilomètres et des poussières pour brandir un drapeau, d'autres courent le guilledou ou la prétentaine, mais nous, nous sommes quelques un(e)s à préférer arpenter les rues aux heures les plus chaudes, le dernier week end de juin, pour nous engouffrer dans une salle souvent obscure pendant un peu moins d'une heure et partir à l'aventure. Au gré des romans, des essais, des biographies lus avec beaucoup de classe par des acteurs de tous horizons, on s'envole au Portugal, en Tunisie, en Afrique du Sud, en Irlande, en Suède. On écoute ces histoires qui viennent d'ailleurs et qui pourtant nous ressemblent à s'y méprendre. On s'étonne, on s'émeut, on rit, on applaudit.
Bravo à ces écrivains, jeunes et talentueux, invités et émus eux aussi d'être pour une heure mis sous les feux de la rampe. Bravo à ces interprètes, qui lisent et jouent, qui rentrent dans ces histoires qui leur sont étrangères et nous font les suivre jusqu'au bout du chapitre. Bravo à ces éditeurs qui aiment passionnément leur métier et découvrent sans cesse d'autres pépites.
Bravo pour l'idée et la réalité de ce Marathon des Mots annuel, qui germe et se reproduit depuis près de 15 ans, avec autant d'auditeurs qu'au premier jour, fidèles et avides de "fouiller les mots".
4 jours complets sur un grand territoire, en librairie, en bibliothèque, en salle de spectacle, en concert, dans et autour de la ville rose. C'est un bijou que l'on espère conserver longtemps.
www.lemarathondesmots.com
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