Oyez oyez, individus désireux de se faire entendre au son de quelques acrostiches, assurément mal perçus et noyés dans la torpeur caniculaire de ce début d'été. J'ai quand même osé prendre d'assaut quelques secondes le micro, devinez lequel de ces quatre a été sonorisé au milieu du parterre d'auditeurs parsemés au milieu du jardin du Donjon, ce vendredi 26 juin ?
#1
Ah vous
dirais-je mon tourment,
Maman
Il doit
ressembler au vôtre, celui
D’il y a
quelques temps lorsqu’
Un jeune
garçon s’est rapproché de
Vous
En
essayant de vous dire
Régine !
Belle de
mes jours
Embrassez-moi…
#2
Acrostiches
et anagrammes
Mémos ou
mémoires en huit tomes
Insertions
et instagram
Documents
et dédicaces
Ustensiles
d’écriture et usures de gomme
Vœux sur
word
Epistoles
ou épigrammes
Réécritures
et ratures
Bavures
d’encre bleue
Enfin,
écrivez ! Comme vous voulez
#3
Assurément,
il n’y avait rien à redire
Mon père
était vraiment un fieffé coquin
Instable
et inutile à la société
Donc
l’avocat de la défense
Un petit
boutonneux engoncé dans sa robe
Voyant
qu’il ne tirerait aucune gloire
En
défendant ce rustre, préféra se
Retirer
et laisser tomber
Bong fit
la tête de mon père dans le panier
En
tombant. Voilà pourquoi je ne suis pas née.
#4
Amis, je
suis vraiment confus de mon étourderie
Du haut
de la Tour Eiffel, j’ai laissé choir quelques mots et un seul pro-
Verbe,
las ! Ce n’était pas le bon pour un marathon : rien ne sert de courir il faut partir à
point
merci aux Amis du Verbe, toujours partants quoiqu'un peu en retard
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