Arles est connue d'abord pour ses arènes, toutes presque neuves après leur rénovation récente. Mais comme c'est une ancienne cité romaine, son sous-sol doit regorger de trésors enfouis, que l'on exhume par hasard ou après des fouilles ciblées. C'est pourquoi le musée départemental Arles antique, le "musée bleu" a été conçu avec "de la marge". Car il fallait bien y accueillir les nouvelles trouvailles au fur et à mesure des recherches.
On y passe donc plusieurs heures, à voyager dans l'histoire de la cité et de ses environs et notamment on peut y admirer ce magnifique bateau, un chaland antique de plus de 30m, admirablement conservé et restauré malgré ses siècles passé au fond du Rhône. Une histoire presque trop belle pour être vraie.
photo : R. Benalibis - Arles antique
En tous les cas, on y rêve facilement, dans ce musée qui distille statues et sarcophages, objets usuels et d'apparat et on y chemine agréablement.
Le site de Glanum est également intéressant non seulement parce qu'il est bien entretenu mais aussi car on y trouve les empilements des trois époques : grecque, gauloise et romaine qui se sont finalement assimilées les unes aux autres, les unes derrière les autres, en prenant un bout par ci, rejetant un autre bout par là, adoptant un dieu en le transformant pour qu'il se cale avec d'autres, apprenant des techniques nouvelles qui apportent un savoir faire innovant. De jolies choses qui là aussi amènent au rêve.
La question qui demeure, c'est : à ces époques, y avait-il ce même mistral non pas gagnant mais glaçant au coeur de l'hiver ?
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