Est-ce à cause de ces grands troncs élancés, plantés plutôt droits, en rangs rectilignes ou de ces sentiers sablonneux ? Est-ce à cause de la mer que l'on sent plus proche ? De ces maisons basses et vastes ? L'air y est plus calme, plus apaisé qu'ailleurs.
Le ciel est loin, la lumière se diffuse parmi les feuillages, sans bruit. Les pas s'enfoncent, silencieux. On pourrait marcher des heures, sans fatigue. Tout se ressemble, à perte de vue. Qui sait, on pourrait même arriver à la mer, découverte d'un seul coup.
De petites rivières y glissent, sans bruit, presque sans mouvements. Avec un peu d'imagination, on pourrait se croire dans une mangrove. On remarque des traces de chevreuil, on guette le pépiement d'oiseaux absents. Loin des heurts urbains du samedi, le temps s'écoule doucement. Un bien bel endroit.

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