mercredi 22 avril 2015

Limericks, d'actualité


Les plafonds de verre sont faits pour les hommes
Car s’ils existaient aussi pour les dames
Les mâles en dessous
Se tordraient le cou
Pour voir sous les jupes ce qui se trame

Certains termes soi-disant nouveaux
Fleurissent soudain dans les journaux
On les voit partout
Et puis d’un seul coup
On les oublie et revient aux bons vieux mots

Au concert on oublie tout
Le mal, le bien, la folie des fous
Mais quand on sort
Hélas c’est encore
La réalité qui domine tout


Plus de sifflet, plus d’appel, plus d’œil concupiscent
Plus de claquement de langue, ni même d’air languissant
Dans le bus, sur le trottoir
Il va falloir bien voir
A qui on lance une œillade alléchant(e)
(suite)
A terme, plus de fard sur fines paupières
Plus de rimmel sur cils pour plaire
Les filles, l’œil terne égaré
Les mecs, le regard fermé
Comment donc alors nous marier sur terre ?

Voguent les bateaux en Méditerranée
Mangent les requins aux dollars entassés
Aider son prochain
Même si on a rien
Toute l’Europe l’a oublié

Big brother n’est plus américain
Il a fait des petits européens
Renseignement, Stasi, Hadopi
Les réseaux sucios s’enfuient
Et personne ne dit rien


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