Il y a deux choses à voir si vous vous trouvez à Milan, capitale de la Lombardie et de l'Italie du Nord : arpenter la cathédrale (Duomo en italien) et admirer La Cène de Léonard de Vinci à l'église Santa Maria delle Grazie. Les autres choses à faire sont sans importance par rapport à ces deux là. Comme j'ai déjà parlé de la deuxième visite ici et de l'émotion qui l'accompagne, je vais me focaliser sur d'autres points d'intérêt.
Le Duomo est admirable : élancé, tout en marbre rosé orangé, avec des centaines d'aiguilles surmontées de statues, qui s'élancent vers le ciel, haut très haut. Des milliers de statues (dont au moins une à l'envers) partout, sur tous les versants, les murs, les fenêtres. Comment peut-on arriver à les comptabiliser, à les restaurer, à les connaître ?
A l'intérieur, c'est grandiose. L'ancien (1300) côtoie le nouveau (1800), de toutes manières il y a toujours une partie en travaux et une autre en dysfonctionnement, tant c'est grand et piétiné, arpenté, visité, en été comme en hiver.
Cette fois-ci je suis montée sur les toits pour admirer de plus près la statue dorée de la Vierge (plus loin que la copie, à l'intérieur) et contempler la ville à mes pieds, notamment tout là-bas les nouvelles tours en fibre et en verre, fières et élancées, qui montent vertigineusement plus haut que le sceptre de Marie, au grand dam de l'archevêque qui tempête. Je conseille fortement la visite guidée, qui non seulement permet de passer partout en coupe file sans verser beaucoup plus qu'une obole, mais s'avère très instructive pour comprendre un peu mieux la sempiternelle et nécessaire restauration des monuments milanais et d'ailleurs.



A l'intérieur, c'est grandiose. L'ancien (1300) côtoie le nouveau (1800), de toutes manières il y a toujours une partie en travaux et une autre en dysfonctionnement, tant c'est grand et piétiné, arpenté, visité, en été comme en hiver.
Cette fois-ci je suis montée sur les toits pour admirer de plus près la statue dorée de la Vierge (plus loin que la copie, à l'intérieur) et contempler la ville à mes pieds, notamment tout là-bas les nouvelles tours en fibre et en verre, fières et élancées, qui montent vertigineusement plus haut que le sceptre de Marie, au grand dam de l'archevêque qui tempête. Je conseille fortement la visite guidée, qui non seulement permet de passer partout en coupe file sans verser beaucoup plus qu'une obole, mais s'avère très instructive pour comprendre un peu mieux la sempiternelle et nécessaire restauration des monuments milanais et d'ailleurs.
"Fabbrica del Duomo" veut dire que c'est un travail qui ne sera jamais fini... ça s'applique à tout ce pays, merveilleusement rempli d'art et de belles choses. Des églises où il fait bon entrer, accueillantes, éclatantes, emplies de peintures, de fresques, de statues et d'autres ornements qui font le bonheur de l'oeil du touriste fatigué. Passer plusieurs minutes à San Maurizio, puis découvrir presque au hasard San Ambrogio, la plus vieille église de toutes, qui tient bien encore debout et reste bien solide sur ses piliers de brique.
Un petit détour au Castello Sforzesco, passage obligé et assez touristique. Entre les murs parsemées de fenêtres comme autant de pâquerettes et la fosse à chats, bien peu nombreux à oser sortir en ce temps de novembre, il est assez agréable de le traverser et l'admirer.
Dans le même secteur (Navigli), il y a une chose à ne pas faire lorsqu'on est à Milan : vouloir aller au museo delle Culture (ou Mudec). C'est une très mauvaise "art experience" : le Mudec est tout sauf un musée et n'a
rien à voir avec la culture. Un prix exorbitant (15 euros plein tarif)
pour 1 salle où sont projetées sur 4 murs les mêmes photos de tableaux
archi connus, sans autre plus value. La deuxième salle est remplie de
miroirs pour nous faire croire qu'il y a plus qu'un malheureux tableau
encore une fois projeté et mis en lumière. 40 mn de file d'attente pour 5
mn maximum de "visite". Aucun original, aucune mise en perspective,
aucune explication. Et lorsqu'on veut accéder à la collection
permanente, c'est pour entendre qu'il faut redescendre chercher un autre
ticket !! Il s'agit d'une usine à fric (dans un bâtiment communal !) où
même la boutique vend des cartes postales qui valent 50 centimes à 5
euros (au cas où vous n'auriez pas encore assez craché au bassinet). A
éviter absolument, contrairement aux galeries chic sous verrière à côté du Duomo :
Ce qui est très étonnant à Milan, ce sont les transports en commun à foison. Métro, autobus et tramways se croisent dans un joyeux fracas et toutes époques confondues : on y voit de vieilles voitures solitaires de tramway jaune "à la lisboète" et des lignes de rames interminables couvertes de publicité. En tous les cas, comme dans de nombreuses autres "capitales" européennes, ils vous amènent d'un bout à l'autre de la ville, de jour comme de nuit.
Et puis quand même, on a fait un détour par Bergame. Petite cité haute et moyenâgeuse, perchée, où l'on peut accéder via un funiculaire ou à pieds par des escaliers et rues tortueuses et pavées. On reprend son souffle en admirant la vue sur la plaine, les terrasses de palais anciens encore habités et on arrive au faîte de la cité : la basilique ou cathédrale, toute rose. De sous les arcades de la place pavée attenante, lorsqu'on sort de l'église, monte un "Ave Maria" de Schubert chanté a cappella par une soprano improvisée qui demande juste un peu de pain. C'est l'Italie. Quand on y est, on n'a pas envie d'être ailleurs. La spécialité bergamasque était une sorte de pâtisserie ronde et jaune, en forme de cône acidulé, que nous n'avons pas goûtée par peur du marasquin qui y était généreusement versé. On a préféré les gelati traditionnels, fidèles et sûrs. Le mieux est l'ennemi du bien.



A Bergame, on y habille les arbres pour l'hiver :


Et pour finir ce Giro d'Italia, ces clins d'oeil, qui nous sourient au coin des rues...

A Bergame, on y habille les arbres pour l'hiver :
Et pour finir ce Giro d'Italia, ces clins d'oeil, qui nous sourient au coin des rues...

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