Cette
année j’ai eu de la chance : je suis allée à Rome voir la Pietà de Michel
Ange, qui se trouve en entrant dans la basilique Saint Pierre, tout de suite à
droite, première chapelle. On ne peut pas se tromper mais on peut se désoler de
ne la voir que de très loin, trop loin, et protégée par une vitre blindée qui
empêche un peu le charme d’opérer. Heureusement mon documentaliste attitré a
trouvé la visionneuse
idéale.
Deuxième
coup de chance : je suis enfin allée au Festival de photojournalisme
« visa pour l’image » à Perpignan. Pour 2012, WorldPress a décerné
son prix à la photo de Samuel Aranda.
Le rapprochement est bien entendu immédiat entre
les deux. En fait c’est la même, à des siècles de distance.
La vie est belle, non ? Combien de guerres, de
douleur, de blessures, de pleurs, qui n’ont strictement rien changé à la fureur
destructrice des hommes ?
Il y avait plein de belles autres choses, à Rome
comme à Perpignan. Mais ces deux piétà (j’aime autant ne pas mettre de
pluriel), en marbre ou en couleur, me laissent comme un goût de tristesse et en
même temps d’émerveillement.
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