Difficile d'écrire un "autre" roman après la saga Harry Potter... très difficile. Au moins, JK Rowling aura fait totalement autre chose (Une place à prendre - JK Rowling - Grasset 2012). Pas de magie, pas d'univers maléfique ni de sorcellerie. Rien que la vie quotidienne d'une petite bourgade anglaise, rien que des êtres humains veules, lâches, racistes ou égoïstes. Et des adolescents un peu paumés, comme partout, révoltés et prêts à en découdre avec le monde entier. L'être lumineux qui arrivait à en sortir quelques-uns de la fange dans lesquels ils sont plongés meurt subitement. Alors tout le monde se lâche, plus aucune retenue. Les nombreux personnages (trop nombreux ?) de ce roman ne sont pas reluisants, notamment les adultes. Les adolescents ne le sont pas non plus forcément mais on sait qu'ils vivent une période difficile et on a tendance à les comprendre au moins certaines faiblesses, même si d'autres semblent pourtant impardonnables.
Suite à cette disparition, tout se délite petit à petit, tout s'écroule, toute la belle façade des nantis se lézarde et le quart-monde replonge vite dans sa boue, faite de violence et de drogue. En fait, personne n'aime personne dans cette campagne, mais chacun fait bien semblant. Et finalement, les ados s'en sortent, certains en tout cas, et pas forcément ceux qu'on croit, pas forcément ceux qui paraissaient les plus armés, les plus forts pour affronter cette mascarade qu'est la vie sociale. Les relations humaines, parents-enfants notamment sont parfois dépeintes avec cruauté : mépris, indifférence, violence. Les relations entre hommes et femmes, même mariés, ne sont que mensonges, hypocrisie, peurs. Les rôles sont en fait renversés : les jeunes sont plus lucides que la plupart des adultes, engoncés dans une apparence rigide, arriviste, supérieure. Ceux des quartiers défavorisés, jeunes ou vieux, finissent mal, très mal. Et ceux qui arrivent à partir, d'une manière ou d'une autre, savent qu'ils ont gagné la bataille contre la médiocrité. Ils iront refaire une vie ailleurs. Et tenteront de prendre une place, eux aussi, dans cette société, cette fois en gardant la tête haute.
Suite à cette disparition, tout se délite petit à petit, tout s'écroule, toute la belle façade des nantis se lézarde et le quart-monde replonge vite dans sa boue, faite de violence et de drogue. En fait, personne n'aime personne dans cette campagne, mais chacun fait bien semblant. Et finalement, les ados s'en sortent, certains en tout cas, et pas forcément ceux qu'on croit, pas forcément ceux qui paraissaient les plus armés, les plus forts pour affronter cette mascarade qu'est la vie sociale. Les relations humaines, parents-enfants notamment sont parfois dépeintes avec cruauté : mépris, indifférence, violence. Les relations entre hommes et femmes, même mariés, ne sont que mensonges, hypocrisie, peurs. Les rôles sont en fait renversés : les jeunes sont plus lucides que la plupart des adultes, engoncés dans une apparence rigide, arriviste, supérieure. Ceux des quartiers défavorisés, jeunes ou vieux, finissent mal, très mal. Et ceux qui arrivent à partir, d'une manière ou d'une autre, savent qu'ils ont gagné la bataille contre la médiocrité. Ils iront refaire une vie ailleurs. Et tenteront de prendre une place, eux aussi, dans cette société, cette fois en gardant la tête haute.
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