Sans
le savoir, vous avez imprégné ma vie entière. Sans le vouloir, j’ai suivi vos
traces. Vos écrits que j’ai pourtant lus tardivement, me sont familiers. Ma vie
ressemble à la vôtre, 50 ans plus tard. Etiez-vous en avance, serais-je en
retard ? Elle y ressemble exactement. Cette sœur jumelle qui vous a
échappé, c’est moi. Et vous ne le saurez jamais. Je ressens ce que vous écrivez
et vos écrits reflètent ce que je suis. Vous et moi tout à la fois. Tellement
semblables, et n’ayant cependant rien en commun. Vous étiez une autre moi-même,
libre amoureuse, étincelle vitale. Vous avez métamorphosé ceux qui vous ont
croisés, vous continuez à vivre aujourd’hui pour celles qui ignorent tout de votre
combat. Je ne peux me détacher de ce que vous étiez, je me reconnais à chaque mot,
à chaque page. Ma mère, ma sœur, mon amie tout à la fois. Combien sont-elles,
éparpillées à travers le monde, qui me,
qui vous ressemblent, sans jamais se rassembler ?
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