Trop de choses à voir en Argolide... Il faut faire des choix, il faut se résigner à ne pas tout faire, il faut rester serein devant ces petits panneaux qui signalent encore un endroit où l'on n'ira pas...
Se baser à Nafplio est une bonne idée car de là, on peut aller partout et assez rapidement. Par ailleurs, cette petite bourgade possède une baie tout à fait magnifique, une forteresse Palamidi qui fait face à l'acroNauplie, auxquelles vous pouvez toujours grimper s'il vous reste assez de jambes (999 marches pour l'une, nombre à vérifier sur place si vous ne perdez pas le souffle).
Et puis une promenade au bord de mer, bien aménagée, avec des figuiers de barbarie à tomber par terre (d'ailleurs c'est ce qu'ils font) et des escaliers qui vous amènent directement à l'eau...

Il fait très chaud à Nauplie, pas de vent, pas un souffle d'air. A prendre en compte lors du choix de l'hôtel, car cela devient vite insupportable. Prix dérisoire si on ne cherche pas le luxe.
Il fait très chaud à Nauplie, pas de vent, pas un souffle d'air. A prendre en compte lors du choix de l'hôtel, car cela devient vite insupportable. Prix dérisoire si on ne cherche pas le luxe.
Les deux grands sites à ne pas manquer sont Mycènes et Epidaure.
Commençons par ordre chronologique : Mycènes (Mykenes pour le GPS) date de l'époque mycénienne, autant dire qu'il ne reste pas grand chose à voir, sauf la porte des lions (sans tête car elles étaient en bronze, le reste, en pierres trop lourdes, a été laissé sur place) et le musée, très intéressant. Mais le clou du site, c'est vraiment le trésor d'Astrée, c'est à dire le tombeau d'Agamemnon. Même si on peut visiter d'autres tombes sur le site, dites d'Egisthe et de Clytemnestre, qui donnent un avant-goût de ce qui va suivre, il faut traverser et descendre un peu en contrebas pour arriver au monument, immense tombeau "tholos" en pierres "cyclopéennes", avec ce long couloir typique qui mène à l'entrée, surmontée d'une énorme dalle de 120 tonnes, autant dire qu'on n'est pas près de la déplacer et c'est tant mieux. Monumental, on en a le souffle coupé. A l'intérieur, on a aussi un son magnifique, c'est calme, reposant. Un des plus beaux endroits visités, sans aucun doute.
Je conseille, après ce tombeau royal, de passer par le minuscule ancien cimetière mycénien de Dendra, où une dizaine de tombes exactement du même type ont été mises à jour et conservées, ce qui fait qu'on se rend compte que si celle dite d'Agamemnon est impressionnante par ses dimensions, elle correspond exactement aux us de l'époque en matière de tombes. Car sur celles de Dendra, on retrouve le même couloir étroit en pierre, la même forme ronde, la même petite cavité qui renfermait, qui sait, des trésors pillés.
Epidaure
Commençons par ordre chronologique : Mycènes (Mykenes pour le GPS) date de l'époque mycénienne, autant dire qu'il ne reste pas grand chose à voir, sauf la porte des lions (sans tête car elles étaient en bronze, le reste, en pierres trop lourdes, a été laissé sur place) et le musée, très intéressant. Mais le clou du site, c'est vraiment le trésor d'Astrée, c'est à dire le tombeau d'Agamemnon. Même si on peut visiter d'autres tombes sur le site, dites d'Egisthe et de Clytemnestre, qui donnent un avant-goût de ce qui va suivre, il faut traverser et descendre un peu en contrebas pour arriver au monument, immense tombeau "tholos" en pierres "cyclopéennes", avec ce long couloir typique qui mène à l'entrée, surmontée d'une énorme dalle de 120 tonnes, autant dire qu'on n'est pas près de la déplacer et c'est tant mieux. Monumental, on en a le souffle coupé. A l'intérieur, on a aussi un son magnifique, c'est calme, reposant. Un des plus beaux endroits visités, sans aucun doute.
Je conseille, après ce tombeau royal, de passer par le minuscule ancien cimetière mycénien de Dendra, où une dizaine de tombes exactement du même type ont été mises à jour et conservées, ce qui fait qu'on se rend compte que si celle dite d'Agamemnon est impressionnante par ses dimensions, elle correspond exactement aux us de l'époque en matière de tombes. Car sur celles de Dendra, on retrouve le même couloir étroit en pierre, la même forme ronde, la même petite cavité qui renfermait, qui sait, des trésors pillés.
Epidaure
Epidaure, quant à lui, ne vole pas sa réputation. Il faut arriver tôt le matin pour profiter seuls (ou presque) du magnifique théâtre, immense, en excellent état, où on se lasse pas de s'asseoir de ci, de là sur les gradins de pierre, pour profiter de la vue vers la scène, vertigineuse, et de celle vers la montagne, époustouflante. On y resterait des heures. Hélas, le reste nous attend. Il y a beaucoup de monde à Epidaure mais le site est assez grand, fort heureusement. Il y a également un stade qui ne fait pas mauvaise figure et plusieurs restaurations en cours. On peut voir travailler des artisans. Et puis surtout, on s'assoit sur les bancs du cabinet de consultation d'Asclépios, premier médecin, même si on frémit en songeant aux drôles de voies de guérison de l'époque ! Heureusement, nul serpent ne vient se frotter à vos maux, même en rêve...
On a une assez bonne idée de ce qu'a pu être le site au temps de sa splendeur si on en fait tout le tour. A noter que des tragédies grecques sont toujours jouées dans l'amphithéâtre chaque saison, bon plan pour les amateurs. J'aurais tant aimé y entendre la Callas...
Bien entendu, nous n'avons pas manqué de nous plonger au sens propre comme au figuré dans la "cité engloutie", qu'on a un peu cherchée mais finalement trouvée, près du village d'archea Epidavros où l'on a d'ailleurs passé un bon moment à bader les bateaux de tourisme, car un petit parc herbeux et ombragé à souhait nous avait tendu les bras. On plonge donc au milieu des murs d'anciennes maisons, de pithoï désossés, c'est un peu atypique mais pas très riche non plus. Quand même original, de nager au milieu de vestiges où nichent les oursins et où vagabondent des centaines de petits poissons.
Autres étapes de ce splendide voyage à travers le temps :
Fragments du Péloponnèse, Grèce
On a une assez bonne idée de ce qu'a pu être le site au temps de sa splendeur si on en fait tout le tour. A noter que des tragédies grecques sont toujours jouées dans l'amphithéâtre chaque saison, bon plan pour les amateurs. J'aurais tant aimé y entendre la Callas...
Bien entendu, nous n'avons pas manqué de nous plonger au sens propre comme au figuré dans la "cité engloutie", qu'on a un peu cherchée mais finalement trouvée, près du village d'archea Epidavros où l'on a d'ailleurs passé un bon moment à bader les bateaux de tourisme, car un petit parc herbeux et ombragé à souhait nous avait tendu les bras. On plonge donc au milieu des murs d'anciennes maisons, de pithoï désossés, c'est un peu atypique mais pas très riche non plus. Quand même original, de nager au milieu de vestiges où nichent les oursins et où vagabondent des centaines de petits poissons.
Autres étapes de ce splendide voyage à travers le temps :
Fragments du Péloponnèse, Grèce
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire