Ne
pas oublier d'aller visiter pendant quelques heures le musée de l'huile
d'olive, très bien documenté et très agréable. On peut profiter des
explications données par les guides qui font tourner au pas de course
les groupes, tout en allant à son rythme... J'ai appris des tas de
choses sur la fabrication de l'huile d'olive depuis la nuit des temps et
sur ce qu'on fait ensuite de la pomace, sorte de purée (du marc ?) qui
reste, une fois l'huile vierge recueillie. Du coup, depuis, j'ai un peu
de mal à me laver avec du savon... et je n'ai toujours pas compris le
mystère de l'amphore, invention qui a bouleversé l'époque alors qu'elle
paraît tellement malcommode aujourd'hui. L'homme, de par son inventivité
alimentaire, est quand même fascinant. Je reste donc sur ma préférence
pour l'huile d'olive vierge par première pression à froid. J'éviterai
les autres, tout comme le savon lorsque j'aurai trouvé par quoi le
remplacer.
On
ne peut pas dire qu'on a vu beaucoup du Magne, région montagneuse aux
routes escarpées et aux villages "typiques" c'est à dire où rien ne se
passe. Sûrement qu'au printemps cela doit être plus intéressant, car
durant l'été on ne peut pas dire que cela nous ait chatouillé les sens.
On a quand même passé une bonne demi-journée à Gythio, petit village de
bord de mer, très calme et doux, où l'on serait presque resté... à
regarder tous les soirs le soleil tomber dans la mer immense.
Et on est monté tout en haut (oui, on a vu l'autre côté) de Monemvassia, drôle de chapeau de roc à escalader, avec traversées de remparts et maisons en pierre, restaurées, par des sentiers étroits et pierreux.
On gravit avec peine jusqu'à la ville haute mais plus on monte plus c'est beau, on a l'impression d'être au sommet du monde (salut les dieux).
Les chaussures de marche sont indispensables, ainsi que de l'eau, beaucoup, car nul point d'eau dans cette rocaille sauf un vieux tuyau d'où gargouille une eau plus chaude que dans une baignoire du Hilton, face à l'église byzantine Agia Sofia. Ne pas arriver à y boire fut ma perte (d'où mon passage à l'hôpital un peu plus tard). Le seul avantage, c'est que le verre d'eau fraîche apportée manu militari par le serveur de n'importe quel bar, avant même toute commande, paraît relever du miracle. Il suffit de peu de chose parfois...
Et on est monté tout en haut (oui, on a vu l'autre côté) de Monemvassia, drôle de chapeau de roc à escalader, avec traversées de remparts et maisons en pierre, restaurées, par des sentiers étroits et pierreux.
On gravit avec peine jusqu'à la ville haute mais plus on monte plus c'est beau, on a l'impression d'être au sommet du monde (salut les dieux).
Les chaussures de marche sont indispensables, ainsi que de l'eau, beaucoup, car nul point d'eau dans cette rocaille sauf un vieux tuyau d'où gargouille une eau plus chaude que dans une baignoire du Hilton, face à l'église byzantine Agia Sofia. Ne pas arriver à y boire fut ma perte (d'où mon passage à l'hôpital un peu plus tard). Le seul avantage, c'est que le verre d'eau fraîche apportée manu militari par le serveur de n'importe quel bar, avant même toute commande, paraît relever du miracle. Il suffit de peu de chose parfois...
L'étape
incontournable de Sparte, c'est bien entendu Mystra. Ni mycénien, ni
antique, il s'agit d'un site byzantin en cours de restauration, agrippé à
la montagne (encore les chaussures, indispensables...) où fourmillent
ces splendides églises à coupoles rondes en tuiles, dont je ne me
lasserai pas...
Notre chance fut de rencontrer au cours du repas de midi et avant d'y entrer, un Français, installé là depuis 13 ans, qui connaissait bien le site et qui nous a gentiment conduits jusqu'à la porte haute, afin que nous n'ayons plus qu'à redescendre jusqu'à la porte principale (n'empêche qu'on a monté quand même... au vu de la montagne sur laquelle ces fous ont décidé de construire palais, château, maisons et églises, c'est pas vraiment étonnant).
La restauration du palais s'achève et ce sera mieux car il a l'air très beau. Certaines nonnes vivent encore là, entourée de chats bienveillants.
Une excellente journée de grimpette, chaude mais dont on repart les yeux étoilés. J'aime vraiment cette couleur ocre, ce mélange de tuiles et de pierres chaudes.
Notre chance fut de rencontrer au cours du repas de midi et avant d'y entrer, un Français, installé là depuis 13 ans, qui connaissait bien le site et qui nous a gentiment conduits jusqu'à la porte haute, afin que nous n'ayons plus qu'à redescendre jusqu'à la porte principale (n'empêche qu'on a monté quand même... au vu de la montagne sur laquelle ces fous ont décidé de construire palais, château, maisons et églises, c'est pas vraiment étonnant).
La restauration du palais s'achève et ce sera mieux car il a l'air très beau. Certaines nonnes vivent encore là, entourée de chats bienveillants.
Une excellente journée de grimpette, chaude mais dont on repart les yeux étoilés. J'aime vraiment cette couleur ocre, ce mélange de tuiles et de pierres chaudes.
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